Etoile Lunaire

 

*Noms ( chaton - apprenti - guerrier ) : Etoile Lunaire
*Clan : Ombre
*Rang : Chef (enfin j’espère)
*Âge : 14 lunes ( en mois ou lunes )
*Sexe : Femelle


Compétences : ( 4oo points guerriers, 45o lieutenants, 5oo chefs )
Force : 150 / 2oo
Agilité : 200 / 2oo
Rapidité : 150 / 2oo


*Caractère :

Je suis de nature très intrépide. Une chate guerrière vraiment très turbulente qui fait n’importe quoi, n’importe quand, n’importe où. Quand on me donne quelque chose à faire, je pars toujours tête baissée l’accomplir. J’aime beaucoup attirer des ennuis à tout mon Clan. Bien entendu, ce n’est pas souvent ce que je voulais. Bien sûr que non que je ne veux pas leur attirer des problèmes. Mais je crois que c’est eux qui viennent à moi. Je n’y peux rien, c’est dans mon caractère. Il faut toujours que je fasse des bêtises. J’adore partir à l’aventure. Pour moi, chaque chose à faire est une nouvelle aventure à vivre avec bonne humeur.

Mon manque de sérieux fait peine à voir. Il faut toujours que je raconte des choses sans aucun rapport avec ce qu’on raconte. Peu de chats m’écoutent. Seulement, il m’arrive de dire des trucs censés de temps en temps. J’ai une confiance aveugle en mes compagnons de Clan. Je déteste qu’on trahisse cette confiance, sinon ça risque de très mal aller pour vous. En tout cas, moi, je ne trahis jamais mes amis. Je suis même prêt à me sacrifier pour les protéger. Mais si je mourrais maintenant, cela signifierait que je n’aurais pas tenu la promesse que j’ai faite quand j’étais petite. Et je compte bien la tenir !

Je n’apprécie pas non plus qu’on se moque de mes amis ou de ma famille. Et encore moins de mon honneur, quand celui-ci est en jeu. Quand cela arrive, vous pouvez être sûr que je rentre dans une colère noire et je démolis le chat qui a osé se moquer. J’ai une volonté qui surmonte tous les dangers. Rien ne peut gagner contre moi depuis le jour où j’ai fait cette promesse. Mais quelle est donc cette fameuse promesse à la fin ? Elle remonte peu de temps avant mon baptême pour devenir apprentie. Oui, c’était lorsque j’avais 5 lunes précisément… Malheureusement, personne ne peut comprendre ce que je ressens… Je suis faible. Terriblement faible. Affreusement faible. Je veux devenir plus forte. Et je ne le serai que lorsque je pourrais même battre un chien ! Ce chien qui a… fait quelque chose d’horrible. Cette promesse renforce ma volonté déjà hors du commun lors des affrontements. Sans elle, je n’arriverais à rien. Je me bats pour elle, elle me donne la force et le courage de continuer, de réussir.

Étant guerrière, je suis passée également par la case « apprentie ». J’ai appris à chasser et à me battre. Mais tout le monde sait le faire, ça, vu qu’on passe tous par là. C’est pour cela que, pour prendre mes adversaires par surprise mais également pour devenir plus forte que n’importe qui, j’ai développé mes propres techniques de combat et de chasse. Le seul problème est que, quand j’ai un apprenti, je dois chercher comme un détraqué les techniques du Clan et non les miennes dans mon « minuscule » cerveau. Ça ne m’aide pas et je m’embrouille. C’est une des raisons pour laquelle je n’apprécie pas tellement être encombré d’un apprenti, bien que ça mette un peu de piment dans ma piteuse existence. Surtout que derrière, j’espère avoir des apprentis à m’occuper. Donc ce n’est pas très, très normal… (5 Lignes)

*Histoire :Je suis née au sein du Clan de l'Ombre. Ma mère s’appelait – oui, oui, « elle s’appelait » et non « elle s’appelle » comme on pourrait le croire – Tempête de Neige. Mon père, que je crois toujours en vie car c’est un solitaire, a pour nom Chance. Je ne sais pas s’il est chanceux, mais bon. Peu importe. Tout ce que je savais c’était que mon père était nul autre qu’un solitaire qui nous avait abandonnés ma mère et moi comme des chiens, comparaison peu appropriée vu que les chiens et nous, ça ne faisait pas bon ménage. Enfin… Aujourd’hui, il a complètement disparu de la forêt. Je n’ai pas la moindre idée d’où il se trouve et, personnellement, je m’en fiche royalement. J’espère même ne jamais le revoir sinon je n’hésiterai pas à le tuer car tout ce qui est arrivé est de sa faute ! Bien que… s’il avait une bonne raison… alors peut-être que je consentirais à le laisser en vie et à lui pardonner. Quoi qu’il en soit, je vivais en paix avec ma mère jusqu’à ce fameux jour…

Tempête de Neige avait été désignée pour aller chasser. Malheureusement, elle m’allaitait encore et le Clan manquait cruellement de guerriers aguerris. Donc ma mère décida de m’emmener avec elle pour remplir sa « mission » que le lieutenant lui avait donnée. Moi sur son dos, nous parcourions la forêt pour atteindre la rivière. Ma mère aimait beaucoup ce terrain de chasse. Pêcher des poissons, voilà ce qu’elle adorait faire par-dessus tout. Mais c’était sans compter sur les bipèdes qui rodaient aux alentours de la rivière…

Alors que ma mère pêchait, je me reposais non loin de là, les yeux fermés. Ça sentait rudement bon par ici. Mais quelque chose vint troubler mon odorat. Une odeur inconnue. Qu’est-ce que cela pouvait bien être ? Ça puait ! Je n’avais encore jamais rien senti de tel. J’ouvris brusquement les yeux et, pour bloquer cette odeur qui me piquait affreusement, je mis une patte sur mon museau. Rien à faire, l’odeur passait au travers. C’est là que j’entendis un feulement. Ça ressemblait étrangement à celui que faisait ma mère parfois contre moi. Je tournais la tête dans sa direction. Elle était face à un étrange animal brun avec une grosse tête, des dents pointues et des pattes épaisses et fortes. Le monstre avait les babines retroussées comme s’il voulait manger Maman. Je restais à l’abri dans les hautes herbes en regardant Maman se battre avec énergie. Seulement, au bout d’un moment, la grosse bête lui assena un coup de patte puissant qui l’envoya à terre. Aussitôt, je bondis hors de ma cachette sur l’animal brun qui avait osé défier Tempête de Neige, la meilleure guerrière du Clan et qui l’avait vaincu. Je me doutais bien que je ne ferais certainement pas le poids. Mais je ne voulais pas laisser ma mère seule comme une lâche. Je n’étais pas une lâche et je détestais qu’on s’en prenne à ma famille. Vif comme l’éclair et avec une agilité surprenante, je sautais sur la tête de l’animal et m’agrippais à son oreille. La bête monstrueuse poussa un râle féroce en secouant la tête de gauche à droite. Je tins bon. Je lui donnais un fort coup de griffe. La bêbête entra dans une rage folle. Elle secoua encore plus fort la tête. Cette fois je ne pus me retenir, je fus envoyée valser un peu plus loin.

Avec difficulté, je me relevais. Hors de question que je perde face à un animal inconnu ! Si je perdais cela signifiait que je n’étais pas digne de devenir une guerriére du Clan de l'Ombre ! Alors, dans ce cas là, c’était bien mieux que je meurs ! Mais je protégerai ma mère peu importe le prix à payer pour ça ! Je me redressais sur mes courtes pattes. Une quinte de toux me prit. Je crache. Mais ce n’était pas de la salive, non. C’était quelque chose de rouge et de chaud : du sang. Ce n’était pas la première fois que j’en voyais. Plusieurs fois des guerriers étaient revenus avec des blessures au camp. Mais me voir en cracher, moi, c’était… surprenant. Je n’aurais jamais pensé que ça avait cet effet là. Seulement, j’avais quelque chose de plus important à faire que de m’attarder sur mes blessures internes. Je courues derrière la grosse bête brune. Tout à l’heure, j’avais aperçu un truc assez court dans son dos. Si je ne m’étais pas trompée, c’était une queue, bien plus courte que celle d’un chat. Et donc si c’était une queue, ça devait donc lui faire mal à lui aussi si on la mordait. Je sautais sur la queue et mordis férocement. Le monstre brun aboya de douleur et se mit à tourner en rond pour m’attraper. Au bout d’un moment, je commençais sérieusement à avoir le tournis. Je lâchais une seconde fois prise et tombais sous le nez du monstre. J’allais mourir, c’était certain désormais. Maman… fuis… fuis loin d’ici… je ne veux pas que tu meurs… tu es la meilleure du Clan…

La grosse bête me saisit par la peau du coup et me balança de gauche à droite avec une force phénoménale. Je criais, non pas de terreur, mais de douleur. Il me lâcha. J’atterris lourdement sur le flanc de ma mère. Je pus sentir sa respiration faible. Non ! Maman !! Ne meurs pas !!! Je ne veux pas que tu meurs !!!! Tu dois vivre !!!!! Pff… Je suis faible… Terriblement faible… Un bonne à rien… Je n’arrive même pas à protéger les personnes qui me sont chers... J’entendis ma mère me murmurer :
- Je suis désolée Lunaire… Je n’ai pas su te protéger comme une véritable mère aurait dû le faire…
- Non Maman ! C’est moi qui n’aie pas été capable de te sauver ! Je suis affreusement désolé ! Ne meurs pas, je t’en prie !!
- Ma chérie… Il est trop tard maintenant… Tu dois fuir loin d’ici… Retourne au camp. Préviens-les qu’un chien rode dans les environs. Pars tout de suite, je vais… *tousse, tousse* Je vais le retenir.
- Maman ! Non !!! Ne fais pas ça !!! Viens, rentrons ensemble !!
- C’est impossible… Tu dois vivre ta vie, ma petite. Tu dois devenir fort pour pouvoir protéger le Clan… S’il te plait… Fais ça pour ta mère…
- Maman… Oui, oui, je te le promets ! Je te promets de devenir forte. Plus forte. Je te promets de ne plus jamais perdre jusqu’au jour où je me retrouverai à nouveau face à un chien que je battrais !

J’avais levé une patte en l’air signifiant que je faisais cette promesse à ma mère mais également au Clan des Etoiles. Ma mère sourit. C’est la dernière fois que je l’ai vu sourire. Après, tout est un peu trouble dans ma tête. Je me souviens que je me suis levée avec difficulté. Ma mère aussi. Elle m’a poussé du bout du museau pendant qu’elle se retournait pour affronter le chien. Et moi, sans me retourner, je m’éloignais rapidement en claudiquant. De grosses larmes écarlates coulaient sur mes joues. Je ne pouvais plus m’arrêter de pleurer. Non c’était strictement impossible. Comment un chaton pouvait-il pleurer autant ? Je n’en ai pas la moindre idée et je ne le sais toujours pas. Je suis arrivé au camp et je me suis écroulé. Finalement plus rien.

Le lendemain, quand je me suis réveillée, j’étais dans l’antre de la guérisseuse. Je semblais en vie. La guérisseuse me salua de la tête et s’empressa de sortir. Où allait-elle donc comme ça ? Et ma mère ? Où était-elle ? J’étais certain qu’elle était encore en vie ! Elle n’avait pas pu mourir ainsi ! Non pas elle ! Je hurlais :

- MAMAN !!!!!! OU ES-TU ?!

Je continuais de hurler des choses insensées. Mais je finis par m’arrêter car j’entendis des pas de course venir dans ma direction. C’était la chef du Clan. Elle s’assit face à moi. Aussitôt mes larmes revinrent. J’avais très bien compris pourquoi elle était là. C’était pour m’annoncer le décès de ma mère. Non, non, je ne voulais pas y croire. Elle commença à parler. J’ai feulé. Je lui ai demandé de se taire. Ce qu’elle a fait, à ma grande surprise, comme si j’avais quelque chose de différent. Un « don » qui me permettait de me faire respecter. Serait-ce du à ma promesse faite devant le Clan des Etoiles et ma mère ? Peut-être… J’éclatais en sanglots de plus belle. La chef ne disait rien. Elle restait muette comme une carpe, choquée par ce « don » auquel elle était obligée d’obéir. La guérisseuse aussi était pétrifiée sur place. Après avoir longuement pleuré, je me calmais. Rien ne pourrait faire revenir ma mère, je le savais. Je me décidais aussi à tout raconter de ce qui s’était passé à ma chef, sans lui demander son avis. À chaque fois, elle acquiesçait de la tête sans me couper. À la fin, elle me murmura un « Merci » et s’en fut, préférant me laisser seul avec ce « don » qui la dérangeait beaucoup.

Une lune plus tard, je devins apprentie sous le nom de « Nuage Lunaire ». Je m’entrainais durement avec mon mentor adoré. Tous les soirs, je repensais à ma mère et à la promesse que je lui avais faite. Je voulais la tenir plus que tout au monde. Personne ne pourra me battre. Le seul pour l’instant était le chien. Et je comptais devenir toujours plus forte pour pouvoir un jour avoir la chance de me mesurer à lui et gagner ce combat ! Je deviendrai la plus forte de la forêt ! C’était mon rêve !

Aujourd’hui, j’ai 14 lunes. Je suis plutôt forte. Je ne sais pas si je suis le plus forte du Clan. Je n’ai jamais essayée de les défier, après tout, ce sont mes alliés les plus fidèles. J’ai en eux tous une confiance immense. Personne n’a essayé de me trahir encore et j’espère que ça n’arrivera pas d’ailleurs. Mon « don » se manifeste encore certaines fois… Je le sais vu que je l’utilise sans le vouloir parfois… Enfin peu importe tant que mon rêve se réalise !

(7 Lignes)
*Physique :

Je suis… comment dire ? Une chatte blanche sur tout le poitrail. Blanche comme neige. Je déteste salir mon magnifique poitrail d’un blanc constamment immaculé. Et encore moins de le tâcher de sang lors de mes combats. Alors ça, absolument pas ! Mon poitrail blanc est censé rester blanc. Il ne doit jamais se retrouver sale. Jamais !

Je suis aussi rousse. Tout mon dos et le haut de ma fine tête est roux. Un roux pur comme de l’or. Bon… un peu plus foncé que de l’or. Mais de l’or quand même. Je veux le garder aussi propre que mon poitrail. Mais moins parce qu’étant roux, c’est moins salissant que le blanc de mon ventre. Je m’amuse donc à me faufiler un peu partout dans les branchages et autre encore. C’est si drôle et c’est ça qui me vaut la réputation d’être considéré encore comme un chaton. Un vrai garnement !

Mais grâce à mes splendides yeux gris, mon pelage roux et blanc ressort magnifiquement bien. Une vraie grande folle dans le corps d’un guerrier loyal et plein de confiance. Drôle de comparaison, n’est-ce pas ? Mais comme c’est exactement le cas, la comparaison est tout à fait appropriée. Avec mes yeux gris, je vois très bien dans le noir. Comme tous les chats normaux, bien entendu. Mais moi, je vois encore mieux que ça. Je peux repérer une souris à une trentaine de mètres de ma position sans problème. Enfin bon… peu importe. Cela m’est juste très utile. Cependant, j’ai une queue assez… longue. Cela ne m’apporte pas du tout d’avantage, mais plutôt un très grand inconvénient. Oui, car à cause de chat, je manque quasiment à chaque pas de marcher dessus et de m’étaler de tout mon long. Seulement, elle peut mettre extrêmement utile pour me battre. Et j’en suis fière.


(5 Lignes)

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